dimanche 14 octobre 2018

Le sens critique de la vie

Fonctionnellement, les organismes vivants sont le fruit de la sélection naturelle. Donc le but dans la vie des organismes, c’est de se reproduire. Si on arrive à se reproduire ça veut dire qu’on est digne de passer une partie de son code génétique à la prochaine génération. 

La sélection naturelle c’est le vrai sens biologique de la vie. Et la sélection naturelle n’a pas grand chose à faire du bien-être des individus. Les stimulus désagréables qu'expériencent les êtres vivants sont là car ils ont leurs intérêts par rapport à l’évolution des espèces. 

(D’ailleurs si le sens biologique de la vie c’est de transmettre ses gènes, il y a de grands gagnants. Car les humains se sont organisés, pour se nourrir facilement, et ont décidé d’abord de vivre en symbiose avec certaines plantes et animaux puis de carrément les exploiter. Leur permettant ainsi de propager leur patrimoine génétique de façon improbable. Si on s’en tient aux buts de l’évolution, les animaux d’élevage et les plantes de grandes cultures sont les grands gagnants de la sélection (humaine pour le coup et pas “naturelle”). On pourrait même croire que c’est le Dieu de l’évolution qui aurait manipulé les homo-sapiens pour assurer le succès évolutif d’espèce à priori anodine comme le blé et la vache.*)

Bref ce n’est pas ça dont je voulais parler.  Cela pose un problème pour une certaine espèce qui a évoluée comme les autres jusqu’à il y a 70 000 mais qui a trouvé un avantage évolutif à vivre à plusieurs et coopérer en petits groupes, à devenir moins con et à se raconter des histoires. 

A propos de l’évolution des homo-sapiens : en étant moins teubés, en se racontant des histoires et en vivant ensemble, en sont venus à croire à des idées et à avoir des envies de toute sortes. En vrac, dans la chanson, il y a team “prévalence d’une religion”, team “établissement d’un foyer familial au sein de la société”, team “défense de l’environnement”, team “justice sociale” .


Avec toutes les histoires qu’on se raconte, certain arrivent à souhaiter moins de souffrance pour les êtres vivants on se retrouve comme des cons car biologiquement la nature à seulement prévu la sélection naturelle. En dehors de l’instinct maternel, de l'empathie qui est un avantage évolutif pour certaines espèces, en aucun cas un animal à l’état naturel ne s’inquiétera du sort d’un autre animal. Les animaux sont donc spécistes, forcément c’est la loi de la nature. Quand on est team “la souffrance c’est nul” la seule solution est de supprimer toute la vie. C’est pour ça que je pose la question quand on est team humaniste, on est obligé de s’affranchir de la sélection naturelle. Tout ça pour ça, c’est évident, c'est décevant. 

Sauf que le petit détail c’est qu’on est des organismes vivants construits et programmés par des centaines de millions d’années d’évolution naturelle. On n'est pas conçu pour ce qu’on veut faire, c’est normal que ça se passe pas si bien, qu’on prend des décisions irrationnelles bref qu’on fait n’importe quoi que personne ne sait où on va avec cette planète et ce qu'il y a dessus. Et qu’il n’y a pas de solution possible, que dans la meilleure des utopies, les humains vivent en harmonie avec la nature et cela revient à vivre selon la loi de la jungle. 



D’abord j’ai écrit la chanson, après j’ai lu “Sapiens une brève histoire de l’humanité” de Yuval Noah Harari et j’imagine que j’ai encore des livres à lire que je connais pas toute suggestion bienvenue. Et bon à defaut de mieux : "team humaniste" quand même.


samedi 24 juin 2017

La fois où j'ai eu peur de mourrir

Tiens je me souviens d’une impression bizarre à laquelle je n’ai jamais repensé…

Ca remonte à quelques années. C’était dans une chambre au rez-de chaussé qui donnait sur cours sans lumière. Dans une ville inconnue, d’un pays inconnu. Aussi inconnu de moi que je l’étais de tous les gens de ce pays. J’étais pire qu’un inconnu puisque personne ne m’avait vu. Et ça fait beaucoup de monde surtout en considérant la distance à laquelle se trouvait la première personne pour laquelle je n’étais pas inconnu. Elle était à des milliers de kilomètres. 1886 km pour de vrai.

Ca peut arriver quand on se retrouve à voyager. Alors que certains moments sont dédiés à l’apprentissage et au tissage de liens de lieux de comptoirs et de recettes de cuisines par la rengaine et la stagnation, j’étais au contraire alors tout entier, que de passage.

Je collectionnais les horizons sans autres but que de perdre du temps pour répartir l’attente le long du chemin qui me mènerait vers le vol du retour. Entre deux eaux, un peu fatigué de la route et anxieu à l’idée de rentrer. Toujours un bon bouquin et du maté sous le coude. A brûler les jours comme des cigarettes sur les places dans les parcs, à marcher sans but à s’inventer des activités comme acheter un fruit improbable, un chapeau, écrire n’importe quoi, pincer des cordes en privé et se servir de gros matés bien amers à longueur de journée.

Et j’étais alors un client d’une auberge dans cette petite chambre tout en étant moi-même  l'hôte d’une bactérie ou quelque agent pathogène à caractère pénible pour qui je consacrais beaucoup d’énergie et c’était fatiguant.

Une petite pièce trop chaude, une nuit, non pas de cauchemar, mais de malaises fiévreux et une solitude différente de d’habitude.  Un petit coup de mou donc et c’est arrivé tout d’un coup dans la nuit : ce sentiment de ne pas vouloir mourir juste là. Je voulais mourir au moins 2 mois plus tard dans le coin paumé du sud ouest de la France.

Une impression bizarre à ajouter à la collection, assez rare et ce n’est pas plus mal mais qui mérite qu’on s’y attarde. On peut décidément être persuadé de chose qui n’ont aucun sens, voir qui ont des sens opposés. Jamais personne n’a regretté de mourir, trop occupé surement à ne plus avoir de pensées ou de tête à gratter. Je sens bien que naturellement on a une petite aversion contre le fait de mourir bien que dans l’absolu cela ne cause pas de tort à celui qui est mort. Qu’importe son sort s’il n’est nulle part pour le subir encore.


Après un bon petit déjeuner à base de grenadilles et de tartine d’avocat, les indicateurs au vert j’ai pu faire mon sac à dos et aller attendre dans la chaleur l’heure d’aller ailleurs.

jeudi 15 septembre 2016

Des gâteaux au chocolat

Une vieille chanson qui méritait un petit coup de poussière

Journal de bord

Journal de bord du LeNoMa


Capitaine Quich Halaïl

Jour 1 :
18h00 : Arrivée sur le bateau nommé LENOMA, personne sur le ponton. Je suis émerveillé par la facilité de prise en main du navire la chaleur de l’accueil malgré l’absence de marins et la bienveillance dans l'attention portée aux détails. Je me relève et me cogne la tête.
Je prends position dans mes quartiers, l'eau est calme.

19h00 : Je sors en expédition escalader un cocotier et finis au pub du port.

23h00 : Je rentre dans ma cabine, l'eau est calme mais ça tangue un peu.

Jour 2 :
7h00 : Je me cogne la tête et je fais 2 découvertes au matin qui pourraient changer ma perception de la vie :
  • ·         Si j'attends 5 min après m'être réveillé, l'envie de faire pipi passe​ toute seule​.
  • ·         Je pense être capable de faire pipi dans une bouteille plus​ ​tôt que de marcher 10 min.

7h15 : Je prends le maté sur le pont, le soleil se lève derrière les platanes, c'est calme, c'est frais, un bon maté.

8h15 : Cap sur la forêt du Taf puis sur l'île des bananiers pirates.

23h30 : Je rentre au port, la mer est calme mais ça tangue un peu. Je me cogne la tête mais évite la chute à la mer.

Jour 3 :
3h12 : Attaque de moustiques. N’écoutant que mon courage je charge pour les occire. Mais où se cachent t'ils quand j'allume la lumière ? Je perds lamentablement une partie de 1, 2, 3 soleil contre mon vicieux ennemi.

19h30 : Cap sur l'île du canard gras.

Jour 4 :
22h00 : rentrée au port plein de victuailles fruit d’un pillage en bonne et due forme.

Jour 5 :
2h00 : C'est très bizarre de faire pipi dans une bouteille. Je m'applique, je n'ai pas envie d'avoir à m'expliquer sur quelques odeurs particulières.

3h00 : J'ai mis du répulsif à moustique, je ne me fais pas piquer. Ça ne les empêche pas de tourner autour des oreilles. Les moustiques sont donc foncièrement malfaisants.

23h52 : Cette fois je mets une moustiquaire.

Jour 6 :
2h46 : Certains moustiques se retrouve de mon côté de la moustiquaire. Ils ont donc des pouvoirs surnaturels, ce qui prouve qu'ils viennent tout droit de l'enfer pour nous torturer. Je les insulte copieusement, balance la moustiquaire me cogne la tête et me rendors.

7h12 : lors du maté sur le pont une baleine de 35m saute devant moi, le bateau manque de chavirer. Je m'étonne que leur chemin de migration passe par Ramonville.

19h03 : Cap sur le port de Borderouge pour le colloque annuel des pirates à rouflaquettes.

23h53 : mer agitée force 4 qui mousse.

Jour 7 :
7h18 : Cabine du commandant, une fourmis passe devant moi, je me demande comment elle est arrivée là.

7h35 : Petit déjeuner : beurre de cacahuète confiture de framboise comme tous les jours mais celui-là est encore meilleur que d’habitude.

Jour 8 :
3h11 : Mais comment ce matelas est-il arrivé ici ? Toute les écoutilles sont beaucoup trop petites…

8h17 : Alors que je navigue pépère-le-chat*, un monstre aux dents acérées manque de m'envoyer par le fond. Il s'agit d'un rongeur impitoyable crachant du feu ! Mais sous l'eau, ce qui limite son pouvoir de nuisance. Il est connu dans les légendes marines d'eau douce sous le nom de dragondin.

Jour 9 :
7h20 : plus de pokeball ! dommage qu'on ne puisse pas atteindre le poketstop de la capitainerie depuis la proue.

20h36 : Repas à base de galette de riz, vache qui rit et confiture. Des aliments qui ont l’avantage de supporter les chaleurs torrides des tropiques.

Jour 10 :
Corvée de ménage, l'équipage est triste de quitter ce majestueux navire dont l'élégance n'a d'égale que son prestige.

Je me cogne la tête en sortant une dernière fois sans même le remarquer. Et vogue à pied vers de nouvelles aventures plein de gratitude et de petits vertiges.


*terme technique marin qui veut dire pépouze.

vendredi 8 avril 2016

Giedre, toutes des putes, accords ukulélé

"Toutes des putes" de GiedRé




[Acc] : 4 temps : on joue l'accord 4 fois régulièrement.
[Acc1]/[Acc2]  2 temps pour chaque Accord.


Am
Les filles qui naissent toutes nues, 
F C/G
C'est trop des putes, 
 Am
Les filles qui montrent leurs seins à leur bébé quand elles les allaitent, 
F C/G
C'est trop des putes,
etc...
Les filles qui enlève leur culotte devant leur gynéco,
c'est trop des putes,
Les filles qui sont à poil dans leur douche,
C'est trop des putes.

Am
Toutes des putes,
F
Toutes des putain,
G                     C
C'est vraiment toutes des putes,
Am
Toutes des putes,
F
Toutes des putain,
C  /  G                      C
C'est toutes des putes.

Les filles qui se touchent pour mettre des tampons,
C'est trop des putes,
Les filles qui ne portent rien sous leurs sous-vêtements,
C'est trop des putes,
Les filles qui se laisse peloter pour une mammographie,
C'est trop des putes,
Les filles qui sont toutes nues devant le médecin légiste,
C'est trop des putes,

Toutes des putes,
Toutes des putain,
C'est vraiment toutes des putes,
Toutes des putes,
Toutes des putain,
C'est toutes des putes, des putes, des putes, des putes, des putes, des putes.

Ouè toutes des putes,
Toutes des putain,
C'est vraiment toutes des putes,
Toutes des putes,
Toutes des putain.

Des putes.

samedi 9 janvier 2016

Curso de Francés #4

CASTELLANO -> FRANCéS



Quebrado -> Qu'hace?

Surco -> Sillón

Esta bonito -> cebo

Pon eso -> mesa

Mesa baja -> tabla base

Machista -> Macho


Macho -> Mal

Y hay sello -> Ella timbre

Triste (estoy) -> pene

Lápiz -> la mea


Eso donde esta? -> Sauce

Es cochino eso -> Se salsa

Su salsas -> vos sos